Souvenirs de Ruhama

Yerushalaym shel Zahav


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Yerushalaym shel Zahav - Ofra Haza
envoyé par chlomo
 

Naomi Shemer (1931-2004) était l'une des auteurs-compositeurs les plus importants d'Israël Elle possédait un sens inné pour la poésie l'écriture, la composition, mais également pour mettre en musique les textes d'autrui ou encore adapter en hébreu certaines chansons étrangères.

 Yeroushalayim shel zahav (Jérusalem d'Or,) reste sa chanson la plus populaire. Écrite en 1967, quelques jours avant la Guerre des Six Jours, au cours de laquelle l'Etat d'Israël conquiert Jérusalem-Est  ainsi que le Mur Occidental (ou Mur des Lamentations) de nouveau accessible aux Juifs  La compositrice rajoute alors une strophe évoquant le retour des Juifs à Jérusalem.

Quelques grands succès de Naomi Shemer

  • Yerushalayim shel zahav (Jérusalem d'Or), ירושלים של זהב ,1967
  • Hithadshut (Renaissance)
  • Al kol ele (De toutes ces choses), על כל אלה
  • Od lo ahavti dai (Je n'ai pas assez aimé encore)
  • Lu Yehi, 1973, לו יהי

Traduction Française Jérusalem d'Or

L'air des montagnes est pur comme vin

Et l'odeur des pins

Est portée par le vent du soir

Avec le son des cloches.

 

Et quand sommeillent l'arbre et la pierre

Enfouie dans son rêve,

S'abime la ville solitaire

Un mur dans le cœur.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,

Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

2.

Comme ils sont à sec les puits !

La place du marché est vide.

Et nul oeil ne guette le mont du Temple

Dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers

Hurlent les vents

Et nul ne descend vers la Mer Morte

Par la route de Jéricho.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,

Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

3.

Mais venue aujourd'hui chanter pour toi

Et te tresser des louanges

Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants

ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres

Comme le baiser d'un séraphin

Si je t'oublie Jérusalem...

Toi qui es toute d'or.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,

Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

4.

Nous sommes revenus aux puits des eaux,

au marché et sur la place.

Un shofar appelle sur le Mont du Temple

dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers

Des milliers de soleil rayonnent

Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte

Par la route de Jéricho.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,

Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

 

 


07/04/2009
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